30 avril 2008

Moulin Rouge !

Image Hosted by ImageShack.us

Nicole Kidman "the sparkling diamond"



Un film de Baz Luhrmann

(2001)

Avec Nicole Kidman (Satine), Ewan McGregor (Christian), Jim Broadbent (Harold Zidler), Richard Roxburgh (The Duke), John Leguizamo (Toulouse-Lautrec).

Image Hosted by ImageShack.us

Christian & Satine


Résumé

Christian, poète rêveur et désargenté, tombe éperdument amoureux de Satine, la plus belle courtisane du Moulin Rouge. C’est sans compter les machinations de l’ignoble Duc, le propriétaire et le producteur des spectacles du cabaret, qui s’est juré d’obtenir les faveurs de Satine.

Image Hosted by ImageShack.us

The Duke (Richard Roxburgh)


Mon avis

Il n’est jamais trop tard pour découvrir une petite perle… J’ai toujours adoré la version modernisée de Roméo & Juliette réalisée par Baz Luhrmann, qui avait le mérite de dépoussiérer un peu la pièce de Shakespeare, la rendant ainsi enfin accessible à un jeune public. Ici, on reste dans la même veine musicale, avec un style proche de la grande époque d’Hollywood, avec des couleurs, des décors, des costumes, des lumières, à tomber à la renverse… L’histoire paraît abracadabrante, mais c’est le propre des comédies musicales, et c’est aussi ce qui fait tout le charme de ce film grand spectacle. L’histoire d’amour de Christian et Satine est très émouvante, et les musiques issues de la culture musicale pop de toutes époques sont splendidement choisies et interprétées.
Et puis, il faut reconnaître que les acteurs sont tous splendides, d’Ewan McGregor à Nicole Kidman, vraiment sublime, en passant par Richard Roxburgh et Jim Broadbent (dans une inoubliable scène de danse sur « Like a Virgin » de Madonna ^_^)
Ce film sort vraiment des sentiers battus, et je l’avais très mal jugé sans l’avoir vu. Je me suis vraiment régalée du début à la fin, malgré la fin plus que tragique, qui fait énormément penser à celle de R+J (ralentis, musique poignante, etc.), et qui tirerait des larmes à un bloc de granit…
Avis à tous les amateurs de musicals et de romantisme.


Image Hosted by ImageShack.us

Satine & The Duke


28 avril 2008

Le Mouron Rouge




The Scarlet Pimpernel
de la baronne Emmuska Orczy

Résumé

La France vit en pleine Terreur. Le peuple réclame les têtes des aristocrates et Paris n'est plus qu'un bain de sang. Cependant, un noble anglais, qui se fait appeler Le Mouron Rouge, entreprend de sauver les innocents de la guillotine. Nul ne connaît son visage ni son identité. Le gouvernement français envoit un émissaire en Angleterre afin de découvrir qui se cache derrière ces évasions audacieuses, bien décidée à obtenir la tête de ce flamboyant héros.

Mon avis


Le premier tome des aventures du Mouron Rouge de la baronne Orczy est un pur régal ! On adore le héros, qui passe pour un fat, un grotesque gentilhomme londonien, mais qui cache une personnalité flamboyante, que même son épouse ignore, puisqu’elle se contente de le mépriser. Marguerite est un personnage très intéressant, qui sort enfin du carcan de la femme soumise et (un peu) idiote, comme on en voit bien souvent dans les romans de capes et d’épée… (vision masculine de l’Histoire oblige…^_^) Voilà enfin un personnage féminin à la hauteur des évènements. De prime abord peu agréable, méprisante, hautaine, Marguerite est en réalité une femme malheureuse et amère, qui ignore tout des activités d’un mari qui ne l’aime plus. Et pourtant…du moment où elle est certaine d’avoir découvert sa véritable identité, elle ferait tout pour lui, quitte à se perdre elle-même. En résumé, c’est un splendide roman d’aventure sur fond de romance, ce qui plaira certainement aux cœurs romantiques !

Voici un site très bien fait sur les différentes adaptations TV et cinéma. Personnellement, je n’en ai encore vue aucune, mais je compte bien y remédier !
http://www.scarletpimpernel.com/

22 avril 2008

Le Chien des Baskerville - Richard Roxburgh


The Hound of the Baskervilles

d'après le roman d'Arthur Conan Doyle.

Produit par la BBC

Avec Richard Roxburgh (Sherlock Holmes), Ian Hart (Dr John Watson), John Nettles (Dr Mortimer), Matt Day (Sir Henry Baskerville), Richard E Grant (Stapleton).

Image hébergée par servimg.com

Image hébergée par servimg.com

Je suis tombée par hasard sur cette adaptation de la BBC (2003) voici quelques semaines, lors de sa diffusion sur France 2. J'ai été tout d'abord on ne peut plus désappointée par les modifications apportées à l'histoire originale, qui, je n'en doute pas, ont effrayé les puristes et les adorateurs du canon holmesien. Rassurez-vous, rien de bien grave, car somme toute, la trame est respectée. Il s'agit plutôt de détails parsemés tout au long du téléfilm qui ne sont pas forcément tous judicieux et parfois tout  fait décalés.
Je ne vois cependant pas tout en noir... Car les interprétations sont indéniablement excellentes. Il est très difficile de passer après le regretté Jeremy Brett dans la peau de Holmes, dans lequel le comédien s'était investi corps et âme durant plus de dix ans. Richard Roxburgh, acteur de théâtre d'origine australienne (je suis certaine que les puristes se sont également révoltés contre le fait qu'il ne s'agisse pas d'un britannique), se démarque de Brett avec brio. L'acteur n'a pas un physique particulièrement typé (une blondeur un peu paradoxale, absence des traits sévères que l'on prête volontiers au héros de Doyle), mais il a ce charisme glacial, ce regard dur, impénétrable, cet air profondément hautain, cette fierté féline, qui font qu'on ne peut qu'adhérer à son interprétation. D'emblée, on adore le détester... Il est légèrement moqueur, un tantinet insouciant (voir complètement inconscient), mais il est surtout bien plus énergique que ses prédesseurs (dans un souci de modernité j'imagine). Il a des airs de dandy très étudiés qui imposent immédiatement une distance froide avec quasiment tout le reste de l'humanité. N'oublions pas que Sherlock Holmes est intelligent, et qu'il le sait... ^_^ Il ne manque donc pas de la faire sentir à tout un chacun.



Image hébergée par servimg.com




Image hébergée par servimg.com


Passons à présent à Watson. Ian Hart est également très bon, mais je n'ai guère aimé la façon de traiter l'amitié des deux personnages. Watson est certes le narrateur, mais il est aussi un ami fidèle, un compagnon de route essentiel à Holmes. Watson, même s'il subit certaines humiliations infligées par Holmes sans broncher (toujours dans le roman, entendons-nous), sachant que la plupart d'entre elles sont à prendre au second degré, il reste un élément essentiel des récits, et aussi un allié de Holmes. Ici, Watson est perpétuellement tendu, se mettant dans des colères noires contre Holmes dans certains situations, allant jusqu'à le dénigrer en public. Une scène m'a marqué dans cette adaptation. Tous les fervents holmesiens se souviennent de la liste dressée par Watson dans Une Etude en Rouge comportant les lacunes intellectuelles de son ami (Botanique : nulles - N'y connaît rien en jardinage - Astronomie : inexistantes - Philisophie : faibles, etc.). Liste qui reste évidemment personnelle et ne fait jamais l'objet d'un étalage public. Chose qui est faite ici devant tout un parterre, comme si le but était de rabaisser à tout prix l'intelligence de Holmes et d'imposer un équilibre de personnalité avec Watson... J'ai trouvé ça étrange et déplacé.
Je noterai encore quelques détails qui m'ont beaucoup frustrée :
- Holmes se drogue à deux reprises, afin de stimuler son esprit logique. Ce qui est une grossière erreur. Sherlock Holmes ne se drogue jamais durant une affaire, puisqu'il s'occupe l'esprit. Le personnage ne retombe dans ses travers que lorsqu'il est seul et désoeuvré. Les scènes en question sont d'ailleurs absente du téléfilm diffusé en France, mais bel et bien présentes sur la version longue en DVD (par ailleurs interdites au moins de 15 ans...)
- La fin est entièrement remaniée. Elle est absolument transformée afin de la faire paraître plus tragique. Je ne vois pas en quoi la mort de Ms Stapleton était utile, ni que Watson se fasse tirer dessus. Sherlock Holmes se retrouvant à la merci de Stapleton, coincé jusqu'au cou dans les marais de Grimpen , est également là pour rappeler que Holmes est faillible et qu'il n'est sans doute qu'un simple mortel... Il n'empêche que tout ceci est décalé.

Image hébergée par servimg.com

Il faut tout de même saluer Richard E Grant, qui campe un splendide Stapleton, et qui aurait presque pu interpréter, au vu de son allure froide et rigide, un Sherlock Holmes parfait. Et puis, il y a le Chien, qu'on voit parfaitement dans cette adaptation (entièrement en images de synthèse), et qui est assez impressionnant.



Image hébergée par servimg.com

En somme, cette adaptation mérite mille fois d'être vue, même si elle comporte pas mal de défauts... Elle est très bien interprétée (à voir en VO pour en profiter pleinement), et les décors sont magnifiques, tout comme les plans sur la lande morne et désolée.

Image hébergée par servimg.com

Le dvd est disponible (environ pour 20 € sur http://www.amazon.co.uk/ )

16 avril 2008

Le Chien des Baskerville - Jeremy Brett

Image Hosted by ImageShack.us


Choses promises, choses dues.

Voici quelques images issues de l'adaptation du Chien des Baskerville avec Jeremy Brett et Edward Hardwicke. Il ne s'agit pas d'un épisode inclus dans une saison mais d'un film long de 2h réalisés spécialement par Granada.











La version 2003, ce sera pour le prochain article !

14 avril 2008

Le Chien des Baskerville

Image Hosted by ImageShack.us






The Hound of the Baskervilles

De Sir Arthur Conan Doyle

Résumé

Sir Charles Baskerville vient de trouver la mort dans d’obscures circonstances. Celui-ci a été retrouvé à plusieurs centaines de mètres de son manoir, apparemment terrassé par la peur, son cadavre entouré par les traces d’un gigantesque chien… Le Dr Mortimer, exécuteur testamentaire de Sir Charles, requiert les services de Sherlock Holmes et du Dr Watson pour éclaircir ce mystère et protéger l’unique héritier des Baskerville , Sir Henry, le neveu, fraîchement arrivé du Canada.
Le Dr Mortimer fait part au détective de la terrible malédiction qui frappe la famille. Depuis des centaines d’années, une sombre légende évoque l’existence d’un chien fantastique, errant dans la lande, qui tuerait sans pitié les maîtres de Baskerville imprudents.
L’affaire intrigue Holmes et l’inquiète au plus haut point. Retenu à Londres par d’autres affaires, il envoie son ami le Dr Watson à Baskerville afin d’assurer la protection de Sir Henry.

Mon avis

C’est suite au visionnage de l’adaptation de 2002 du Chien des Baskerville avec Richard Roxburgh, qu’il m’est venu à l’esprit de lire une nouvelle fois ce merveilleux livre de Conan Doyle. Et cela surtout en raison des visibles aberrations scénaristiques de la récente adaptation de la BBC. L’histoire m’avait parue très remaniée, voire trop modernisée dans le but de la rendre plus spectaculaire. Certes, les acteurs étaient exceptionnellement bons (Roxburgh en tête, qui campe un Holmes distingué, glacial, cassant, sublimement égoïste et mysogyne), mais l’adaptation souffre d’un excès de modifications de l’intrigue de base. Du moins, c’était mon souvenir, notamment dû au visionnage de l’adaptation longue avec Jeremy Brett tournée dans les années 90, qui est, comme tout le reste des séries, d’une excellente facture et que je considérais éminemment fidèle à l’histoire inventée par Doyle. Ayant terminé la lecture du roman il y a quelques jours, je peux certifier que l’adaptation avec Brett est de loin la meilleure !
Le Chien des Baskerville est sans doute l’un des plus beaux romans écrits par Doyle. Les personnages y sont décrits avec précision et réalisme, la lande y est sublimement décrite. En quelques phrases à peine, personnages et paysages sont fixés dans l’esprit. Décors et caractères prennent forme en un instant. Le personnage de Holmes, finalement peu présent dans le récit, n’en demeure pas moins passionnant, et on le trouve inquiet, presque paralysé par la peur, lui qui est d’ordinaire d’un stoïcisme implacable . Watson est toujours le personnage attachant que l’on connaît, profondément honnête, juste, et loyal.
Un livre subtil mêlant intrigue policière et fantastique dont on ne se lassera jamais !
Quelques caps et gallerie photos de l'adaptation avec Jeremy Brett et Richard Roxburgh dans les jours qui viennent !