D’après le roman éponyme de Raimond Gaita
Un film de Richard Roxburgh
2007
Avec Eric Bana (Romulus Gaita), Franka Potente (Christina), Kodi Smit-McPhee (Raimond Gaita), Marton Csokas (Hora).
Un film de Richard Roxburgh
2007
Avec Eric Bana (Romulus Gaita), Franka Potente (Christina), Kodi Smit-McPhee (Raimond Gaita), Marton Csokas (Hora).
Résumé
Australie, années 60.
Raimond Gaita, un jeune garçon de 10 ans, vit seul avec son père, Romulus, émigré d’Europe de l’Est, dans une petit ferme de Nouvelle-Galles du Sud. Leur vie tranquille, retirée, dans cette région sauvage et splendide, est troublée par les visites sporadiques de la mère de Raimond, Christina.
Raimond aime profondément sa mère, mais Christina est une femme trouble et énigmatique, à la personnalité très instable. Le garçon supporte difficilement ses comportements étranges, les disputes qu’elle provoque sans cesse avec son père, et ses incessants retours à la maison, alors qu’elle a fondé une autre famille à Melbourne, qu’elle semble délaisser à son tour, comme elle a délaissé Raimond et son père par le passé.
Mon avis
Il est assez rare que je poste un avis sur un film qui ne soit pas une adaptation littéraire classique. Ce film m’a suffisamment marquée pour que j’éprouve le besoin d’en parler ici. Je l’ai commandé par pure curiosité, et je dois dire qu’il s’agit là d’un heureux hasard…
Pourtant, il ne s’y passe pour ainsi dire pas grand chose, car il raconte une histoire simple et sobre, d’une famille ou plutôt d’un père et de son fils, et des liens indestructibles qui les unit. Le récit de cet épisode de leur vie est terriblement émouvant, terriblement beau, et on enrage contre cette mère étrange qui arrive et disparaît. Que fait-elle sinon susciter le trouble dans la vie de son fils, dans celle de Romulus ? Le malaise qu’elle implique n’est que le triste reflet de son caractère passionné et instable. Christina est un personnage que l’on plaint en même temps que l’on déteste. Raimond, qui adore sa mère, finit par se rendre compte en grandissant que la présence de Christina n’a jamais fait que perturber la fragile tranquillité que son père tente d’installer dans leur vie.
Tous les sentiments contenus dans cette œuvre sont filmés avec une beauté et une maîtrise rares. L’histoire est une chose, mais il y a aussi les paysages d’une beauté à couper le souffle (si, comme moi, vous ne connaissez pas l’Australie et la Nouvelle-Galles du Sud, vous tomberez alors immédiatement sous le charme de ce merveilleux pays)
Il est assez rare que je poste un avis sur un film qui ne soit pas une adaptation littéraire classique. Ce film m’a suffisamment marquée pour que j’éprouve le besoin d’en parler ici. Je l’ai commandé par pure curiosité, et je dois dire qu’il s’agit là d’un heureux hasard…
Pourtant, il ne s’y passe pour ainsi dire pas grand chose, car il raconte une histoire simple et sobre, d’une famille ou plutôt d’un père et de son fils, et des liens indestructibles qui les unit. Le récit de cet épisode de leur vie est terriblement émouvant, terriblement beau, et on enrage contre cette mère étrange qui arrive et disparaît. Que fait-elle sinon susciter le trouble dans la vie de son fils, dans celle de Romulus ? Le malaise qu’elle implique n’est que le triste reflet de son caractère passionné et instable. Christina est un personnage que l’on plaint en même temps que l’on déteste. Raimond, qui adore sa mère, finit par se rendre compte en grandissant que la présence de Christina n’a jamais fait que perturber la fragile tranquillité que son père tente d’installer dans leur vie.
Tous les sentiments contenus dans cette œuvre sont filmés avec une beauté et une maîtrise rares. L’histoire est une chose, mais il y a aussi les paysages d’une beauté à couper le souffle (si, comme moi, vous ne connaissez pas l’Australie et la Nouvelle-Galles du Sud, vous tomberez alors immédiatement sous le charme de ce merveilleux pays)
J’ai encore un pincement au coeur en repensant à la musique (toujours de la guitare) et les plans d’une sobriété bouleversante sur les couchés de soleil des terres arides australiennes…
Et puis, il y a évidemment les acteurs de cette fable pleine de retenue : Eric Bana, très juste et très émouvant, le jeune Kodi Smit-McPhee, et finalement Franka Potente, qui interprète à merveille le rôle o combien ambigu de Christina.
Romulus, my father fait partie de ces films que l’on n’oublie jamais.
Le film est issu de l’autobiographie de Raimond Gaita, et dirigé par l’australien Richard Roxburgh, dont il s’agit du premier film en tant que réalisateur. Romulus my father a également été honoré de 6 récompenses et de 19 nominations au AFI et au FCCA (Institut du film australien et le cercle critique des films australiens).
Visitez le site officiel du film http://www.romulusmyfather.com.au/ Un site très bien documenté sur le tournage, l'adaptation du roman, ainsi qu'un journal du réalisateur, Richard Roxburgh.
Pour information, le dvd du film est disponible sur http://www.amazon.co.uk/, uniquement en zone 1.