J'avais déjà chroniqué il y a quelques temps le premier tome de la saga imaginée par l'américain Neal Shusterman, que j'avais beaucoup apprécié. Pour rappel, Scythe (La Faux, en anglais), se déroule dans une futur indéterminé, dans lequel toute forme de maladie ou de mort est devenue impossible, et où toute l'humanité se trouve sous la protection d'une puissante intelligence artificielle, omnisciente et bienveillante, le "Thunderhead". Afin de réguler la population mondiale, des Faucheurs, qui évoluent hors de la juridiction du Thunderhead, sont chargés de glâner régulièrement des vies.
J'ai eu l'occasion de terminer la trilogie il y a plusieurs semaines de cela, et même si la thématique est on ne peut plus horrible, force est de constater que cette saga YA est incroyablement addictive, et bénéficie d'un panel de personnages extrêmement bien brossés. Car, même si on peut être glacés par le concept, il est clair qu'il permet de mettre en lumière que même au sein d'une société parfaite, où la souffrance, la maladie et même la mort n'existent plus, les dérives humaines ne peuvent pas être empêchées. Car si certains faucheurs font leur "travail" de manière digne, une autre branche dissidente se complait dans le massacre de masse fait à l'aveuglette... La série se concentre principalement sur deux jeunes faucheurs, formés ensemble, mais qui suivent des voies différentes, l'une les préceptes de l'ancienne garde, et l'autre contraint de rallier la branche dissidente, sous l'égide du mégalomane Maître Goddard. Je dois dire honnêtement que la romance entre les deux jeunes apprentis m'a laissée un peu de marbre, et que j'ai surtout poursuivi ma lecture pour observer les dérives sectaires de la branche dissidente menée par un psychopathe patenté, qui s'avère être un antagoniste relativement fascinant, mais dont l'auteur a un peu trop précipité la fin à mon goût... Bref, Scythe est une excellente trilogie, qui vaut surtout son pesant d'or pour les réflexions qu'elle amène sur le fond de la nature humaine, même dans une société idéalisée...
Trilogie "Lady Helen" : Le Club des mauvais jours, Le Pacte des mauvais jours & Le Charme des mauvais jours.
J'étais passée plusieurs fois devant ces tomes dans les rayons de la libraire, sans trop oser me lancer, de crainte de sombrer dans une romance rose bonbon.. Mais que nenni ! Comme quoi, il ne faut jamais se fier à une couverture...
Comme son titre l'indique, la trilogie se concentre sur la jeune Lady Helen Wrexhall, qui le jour de sa présentation à la Cour, croit comprendre que sa mère, morte depuis des années et qui passe depuis longtemps pour une réprouvée, travaillait en réalité pour la Couronne, au sein d'une association singulière "Le Club des Mauvais jours", chargée de mettre un terme aux agissements de certains démons évoluant librement dans la société. Lord Carlston, le chef de cette association obscure, et à la réputation plus que douteuse, croit déceler en la jeune lady un extraordinaire potentiel, qui pourrait les aider à vaincre de dangereuses créatures.
Je suis venue à bout des trois tomes que comportent cette saga en un temps record, preuve que j'ai absolument adoré cette série de bout en bout... Si comme moi, vous adorez les lectures austeniennes, ou les romans de Gail Carriger, on ne peut qu'absolument dévorer ces romans, qui mêlent habilement une écriture tout à fait splendide, un scénario efficace et truffé de rebondissements, ainsi qu'une très belle romance entre deux protagonistes que tout oppose. Une merveille !
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