Résumé
Philip Ashley a été élevé comme un fils par son cousin Ambroise, dont il est l’unique héritier. Lorsque ce dernier lui apprend qu’il s’est marié en Italie d’une façon assez précipitée avec une lointaine parente du nom de Rachel Sangaletti , Philip se met à éprouver une jalousie et une inquiétude singulières. Cependant, ses soupçons se confirment lorsque Philip reçoit une lettre d’Ambroise qui lui apprend que son épouse tente de l’empoisonner.
Ambroise meurt dans des circonstances étranges, sans que Philip ait pu agir.
Lorsque Rachel arrive en Angleterre pour rendre visite au jeune homme, celui-ci est méfiant, persuadé que la veuve est responsable de la mort de son cousin.
Cependant, Rachel est bien loin de ce que Philip avait imaginé et il va tomber peu à peu sous le charme de cette femme troublante et manipulatrice…
Mon avis
Quel roman ! On est loin ici du romanesque Frenchman’s Creek, mais on se rapproche davantage de Rebecca, l’autre chef-d’œuvre de Daphné du Maurier. Durant 300 pages, on suit la longue ascension des sentiments de Philip, d’abord méfiant, mais si jeune et si naïf, qu’il se laisse prendre au piège par cette femme troublante et mystérieuse.
D’une haine vengeresse, il bascule du jour au lendemain dans l’amour fou, échafaudant des plans d’avenir merveilleux, pour finir par se retrouver face à une réalité terrifiante. Est-il une victime, lui aussi, comme l’a été Ambroise ? Est-il tombé dans les mêmes pièges ? A-t-il été manipulé depuis le commencement ? Le livre se termine sur cette incertitude terrifiante, qui laisse le héros, tout comme le lecteur, dans une ignorance pleine de frustration.
Daphné du Maurier est sans conteste un maître de l’angoisse et du suspens. Elle a le don d’installer son héros et ses lecteurs dans une atmosphère rassurante, dans laquelle on se sent contraint de baisser la garde, puis, lorsque l’on ne s’y attend plus, le calme apparent est balayé, et l’angoisse refait surface pour ne plus quitter le récit.
Ma cousine Rachel est un grand roman que l’on savoure avec délectation !
Philip Ashley a été élevé comme un fils par son cousin Ambroise, dont il est l’unique héritier. Lorsque ce dernier lui apprend qu’il s’est marié en Italie d’une façon assez précipitée avec une lointaine parente du nom de Rachel Sangaletti , Philip se met à éprouver une jalousie et une inquiétude singulières. Cependant, ses soupçons se confirment lorsque Philip reçoit une lettre d’Ambroise qui lui apprend que son épouse tente de l’empoisonner.
Ambroise meurt dans des circonstances étranges, sans que Philip ait pu agir.
Lorsque Rachel arrive en Angleterre pour rendre visite au jeune homme, celui-ci est méfiant, persuadé que la veuve est responsable de la mort de son cousin.
Cependant, Rachel est bien loin de ce que Philip avait imaginé et il va tomber peu à peu sous le charme de cette femme troublante et manipulatrice…
Mon avis
Quel roman ! On est loin ici du romanesque Frenchman’s Creek, mais on se rapproche davantage de Rebecca, l’autre chef-d’œuvre de Daphné du Maurier. Durant 300 pages, on suit la longue ascension des sentiments de Philip, d’abord méfiant, mais si jeune et si naïf, qu’il se laisse prendre au piège par cette femme troublante et mystérieuse.
D’une haine vengeresse, il bascule du jour au lendemain dans l’amour fou, échafaudant des plans d’avenir merveilleux, pour finir par se retrouver face à une réalité terrifiante. Est-il une victime, lui aussi, comme l’a été Ambroise ? Est-il tombé dans les mêmes pièges ? A-t-il été manipulé depuis le commencement ? Le livre se termine sur cette incertitude terrifiante, qui laisse le héros, tout comme le lecteur, dans une ignorance pleine de frustration.
Daphné du Maurier est sans conteste un maître de l’angoisse et du suspens. Elle a le don d’installer son héros et ses lecteurs dans une atmosphère rassurante, dans laquelle on se sent contraint de baisser la garde, puis, lorsque l’on ne s’y attend plus, le calme apparent est balayé, et l’angoisse refait surface pour ne plus quitter le récit.
Ma cousine Rachel est un grand roman que l’on savoure avec délectation !
Ma Cousine Rachel - Le Livre de Poche
Rebonjour Clélie,
RépondreSupprimerQuelle coïncidence ! Au moment même où je poste un message, je ne sais plus où, sur ton blog (s'il-te-plaît, sois indulgente, car je suis une mémé de 56 ans), tu "sors" ton commentaire sur "Ma cousine Rachel". J'ai lu ce livre il y a longtemps et il ne m'a pas déplu bien que "l'atmosphère" de nouveau soit un peu malsaine. As-tu vu la pas très récente adaptation télévisée avec Géraldine Chaplin que j'ai trouvée trop "clean" pour le rôle ? En ce moment je lis une brique de 1000 pages (et qui a une suite !): "La Dynastie de la Mort" de Taylor Caldwell que je t'avais déjà recommandée pour son "Testimony of two men" ("La Dynastie des Ferriers"). C'est l'histoire de deux familles franco-anglaises d'industriels dans le domaine de l'armement en Amérique au 19ème siècle. C'est très bien écrit (avec intelligence, humour et poésie) et très bien traduit. J'ai commencé parallèlement "Marie-Madeleine" de Kathleen Mc Gowan
Re bon après-midi
Annick
Coucou Annick,
RépondreSupprimerTu as posté ton commentaire dans le post sur la fantôme de l'opéra 1991, et j'y avais d'ailleurs déjà répondu ^^
Je n'ai malheureusement vu aucune adaptation de Ma Cousine Rachel. Je connais l'adaptation dont tu parles par quelques photos que j'ai vu sur internet. Il existe également un film de 1952 avec Olivia de Havilland et Richard Burton. Cette dernière me tente énormément (ah, Richard Burton...)
Depuis que tu m'as conseillé Taylor Caldwell, je cherche ces romans un peu partout, sans réussir à les trouver. Tu les as trouvé où exactement ? Peut-être d'occasion ? Et en français ?
Jamais deux sans trois
RépondreSupprimerJe ne craque pas des masses pour Richard Burton. En dépit des critiques défavorables, le film le plus génial du couple Taylor-Burton est selon moi "La mégère apprivoisée" de Zeffirelli. Le couple Flynn-De Havilland est pas mal non plus. Olivia de Havilland dans le rôle de Marian dans Robin des Bois est la plus belle héroine de toute l'histoire du cinéma.
En ce qui concerne Taylor Caldwell, j'ai tout simplement déniché ces deux livres à la bibliothèque communale où je m'étais déjà procurée "Le Maître de Forge" . C'est un lieu privilégié pour trouver des "vieilleries" !
Bonne soirée !
Annick
jolie coincidence ce livre est dans ma PAl depuis longtemps et je vais me décider à l'en sortir ce moi-ci grace à toi!!!! ;o)
RépondreSupprimerBonjour Lamousmé !
RépondreSupprimerTu verras, ce livre est sublime ! J'espère qu'il te plaira tout autant qu'à moi.
A bientôt,
C.
Coucou Clélie!
RépondreSupprimerj'ai découvert Ma cousine Rachel au collège... je l'avais emprunté car j'aimais bien la couverture... verdit je l'ai emprunté 10 fois en 3 ans! Même si ce n'est pas mon Daphné DuMaurier préféré (je préfère Rebecca... facile, je sais!) il a une place particulière puisque c'est le premier que j'ai lu!!
Bisous!!!
Hello Galy !
RépondreSupprimerMerci pour ton com' sur ma cousine rachel. C'est un roman que j'ai découvert très récemment, et qui m'a beaucoup plu, comme tous les Daphné du Maurier que j'ai pu lire, d'ailleurs... !
A bientôt
moi je dois le lire pour le college je suis en 3e et je le trouve un peu long et compliqué. J'ai le controle de lecture demain. Si vous pouvez me donner un résumé de la fin cela m'arrangerait car je ne l'ai pas bien comprise
RépondreSupprimermerci d'avance !
Clémence
Bonjour Clémence,
RépondreSupprimerJe crains que ma réponse n'arrive un peu tard...
La fin est justement sujette à plusieurs interprétations, difficile de la résumer à ce qu'il me semble.
Je crois qu'il faudrait simplement que tu relises les dernières pages une nouvelle fois, cela te permettrait de te forger ta propre opinion.
A bientôt,
Clelie