Résumé
Depuis trente ans, Carvajan, le maire tyrannique de La Neuville, entretient une haine farouche pour la famille de Clairefont, dont il est l’usurier sans merci.
Le marquis de Clairefont est un original, qui a vécu toute son existence en dilapidant une fortune déjà maigre, plaçant ainsi ses deux enfants, Antoinette et Robert dans une situation des plus désespérées.
Pascal Carvajan, le fils du maire, de retour au pays, est un brillant avocat, que son père tente de rallier à sa cause. Mais c’est sans compter le droiture de Pascal, et son attachement secret à la douce Antoinette.
A la veille de l’expropriation, Robert de Clairefont est accusé du meurtre de Rose, leur jeune lingère. Tout accuse le jeune homme, et bien qu’innocent, les rumeurs de sa culpabilité sont soigneusement entretenues par Carvajan. Le fils décide alors de se retourner définitivement contre son père en se chargeant de la défense de Robert en cour d’Assises…
Mon avis
Quel plaisir de retrouver la plume belle, simple et délicate de Georges Ohnet !
Mon enthousiasme est sans borne, au lendemain de la lecture de ce livre. L’histoire de ces deux familles rivales, de la lente déchéance des Clairefont, de l’ascension de Carvajan, et l’assurance de la victoire de ce dernier, sont tout simplement passionnant à suivre. Il ne s’agit peut-être pas d’un chef d’œuvre de la littérature, mais ce roman bénéficie d’une écriture pleine de fraîcheur, parfois même d’une candeur trop souvent absente de la vie quotidienne. Il est bon de se plonger dans le cœur de ses personnages parfois originaux, parfois tyranniques, ou parfois animés d’une noblesse depuis longtemps tombée dans l’oubli.
Quand on referme ce livre, on n’a qu’un souhait, c’est de s’y replonger. Une fois la lecture terminée, on quitte les personnages à regret, même les plus vils…
Il est très étrange que les romans de Georges Ohnet ne soient plus publiés. L’édition que je possède datant de 1948, n’est sans doute pas la meilleure puisqu’elle souffre de plusieurs fautes de frappe, et comporte de nombreux défauts d’impression. Cependant, il est toujours possible de le trouver d’occasion sur un site d’enchère bien connu, soit sur le site http://www.chapitre.com/
On peut également le lire en ligne sur http://www.inlibroveritas.net/lire/oeuvre10828.html
L’extrait
« Maintenant c'est fini, n'est-ce pas ? Vous ne conservez plus aucune illusion ? Il n'y a qu'à ramasser vos cliques et vos claques et à vous en aller de votre gentilhommière !...Le tyran se planta devant M. de Clairefont, et, illuminé par une effroyable joie :
Depuis trente ans, Carvajan, le maire tyrannique de La Neuville, entretient une haine farouche pour la famille de Clairefont, dont il est l’usurier sans merci.
Le marquis de Clairefont est un original, qui a vécu toute son existence en dilapidant une fortune déjà maigre, plaçant ainsi ses deux enfants, Antoinette et Robert dans une situation des plus désespérées.
Pascal Carvajan, le fils du maire, de retour au pays, est un brillant avocat, que son père tente de rallier à sa cause. Mais c’est sans compter le droiture de Pascal, et son attachement secret à la douce Antoinette.
A la veille de l’expropriation, Robert de Clairefont est accusé du meurtre de Rose, leur jeune lingère. Tout accuse le jeune homme, et bien qu’innocent, les rumeurs de sa culpabilité sont soigneusement entretenues par Carvajan. Le fils décide alors de se retourner définitivement contre son père en se chargeant de la défense de Robert en cour d’Assises…
Mon avis
Quel plaisir de retrouver la plume belle, simple et délicate de Georges Ohnet !
Mon enthousiasme est sans borne, au lendemain de la lecture de ce livre. L’histoire de ces deux familles rivales, de la lente déchéance des Clairefont, de l’ascension de Carvajan, et l’assurance de la victoire de ce dernier, sont tout simplement passionnant à suivre. Il ne s’agit peut-être pas d’un chef d’œuvre de la littérature, mais ce roman bénéficie d’une écriture pleine de fraîcheur, parfois même d’une candeur trop souvent absente de la vie quotidienne. Il est bon de se plonger dans le cœur de ses personnages parfois originaux, parfois tyranniques, ou parfois animés d’une noblesse depuis longtemps tombée dans l’oubli.
Quand on referme ce livre, on n’a qu’un souhait, c’est de s’y replonger. Une fois la lecture terminée, on quitte les personnages à regret, même les plus vils…
Il est très étrange que les romans de Georges Ohnet ne soient plus publiés. L’édition que je possède datant de 1948, n’est sans doute pas la meilleure puisqu’elle souffre de plusieurs fautes de frappe, et comporte de nombreux défauts d’impression. Cependant, il est toujours possible de le trouver d’occasion sur un site d’enchère bien connu, soit sur le site http://www.chapitre.com/
On peut également le lire en ligne sur http://www.inlibroveritas.net/lire/oeuvre10828.html
L’extrait
« Maintenant c'est fini, n'est-ce pas ? Vous ne conservez plus aucune illusion ? Il n'y a qu'à ramasser vos cliques et vos claques et à vous en aller de votre gentilhommière !...Le tyran se planta devant M. de Clairefont, et, illuminé par une effroyable joie :
—Vous m'avez, il y a trente ans, fait jeter hors de chez vous. Aujourd'hui, c'est mon tour... Un huissier est en bas qui instrumente...Il éclata d'un rire injurieux, et, les mains dans les poches de son pantalon, avec un horrible sans gêne, il marcha de long en large, s'étalant, comme si déjà il eût été le maître.Le marquis avait écouté, plein de stupeur, cette violente apostrophe. Les illusions qu'il conservait encore se dissipèrent en une seconde, comme les nuages se dispersent sous un souffle de tempête. Il revint à la raison, il retrouva sa clairvoyance, il rougit de s'être abaissé à discuter avec Carvajan. Il ne vit plus en lui le prêteur toujours disposé à faire une spéculation avantageuse : il retrouva l'ennemi patient et acharné de sa maison.
—Je me suis trompé, dit-il avec dédain, je croyais posséder encore de quoi tenter votre cupidité.
—Oh ! oh ! des insolences, fit le banquier froidement, c'est un grand luxe que vos moyens ne vous permettent plus, mon cher monsieur. Quand on est le débiteur des gens, il faut les payer autrement qu'en mauvaises paroles ! »
Georges Ohnet
oh c'est rare de trouver des sde georges ohnet!!! je te félicite clélie pour ton (mon) bon gôut!!! :o))))
RépondreSupprimerMerci pour ton message Lamousmé ! Et ravie de voir que je ne suis pas la seule à aimer Georges Ohnet, auteur méconnu, mais si talentueux !
RépondreSupprimerAs-tu lu d'autres livres de cet auteur ? Peut-être le Maître de Forges et Serge Panine (les plus connus sans doute) ?
A bientôt,
C.
vivi ceux la même!!! :o)
RépondreSupprimerQuand on voit le nombre de romans qu'a écrit Georges Ohnet par rapport au nombre que l'on trouve encore, c'est assez déplorable, je trouve. Ses romans me plaisent énormément, c'est léger, c'est frais, c'est une grande bouffée d'oxygène. Enfin, je ne suis pas certaine que Serge Panine soit un roman très gai ^^
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