18 novembre 2013

La chanson qui donne la pêche (2)

Encore une petite chanson qui donne la pêche, comme on les aime...

Bon, je suis très "traditional rock", donc très sensible au style très énergique et plein d'ondes positives de groupes comme "Foreigner", et à l'une de leur chanson emblématique "Blue morning, blue day". Ce n'est pas tout neuf, c'est seventies au possible, mais indémodable !

 

Out in the street, it's six am
Another sleepless night
Three cups of coffee but I can't clear my head
From what went down last night
I know we both have our own little ways
But somehow we keep it together
You hear me talk but you don't hear what I say
I guess it don't even matter

Blue morning, blue day, won't you see things my way?
Blue morning, can't you see what your love has done to me?

I've always listened to your point of view
My ways are cut through men
And I've always been a patient man
But my patience has reached it's end
You tell me you're leaving, you tell me goodbye
You say you might send a letter
Well honey don't telephone, cause I won't be alone
I need someone to make me feel better

Blue morning, blue day, won't you see things my way?
Blue morning, can't you see what your love has done to me?

Blue morning, blue day, won't you see things my way?
Blue morning, can't you see what your love has done to me?

Blue morning, blue morning
Blue morning, blue morning
Blue morning, blue morning
Blue, blue, blue day, yeah

08 novembre 2013

La chanson qui fait du bien... (1)

Parce qu'en ce début d'hiver et sa météo morose, il n'est pas si facile d'avoir le sourire, voici une petite chanson qui fait du bien... Belle & Sebastian et son "I want the world to stop", extrait du magnifique album Write about Love (2010), aux sonorités délicieusement sixties.

 

PS : vous pouvez zapper les 30 premières secondes de la vidéo ;-)

06 novembre 2013

Edgar Allan Poe presents "A Tell Tale Vlog"

Si vous aimez les séries au format vlog (ou video blog), adaptées (ou presque) d'oeuvres littéraires qui fleurissent ces derniers temps à l'instar de The Autobiography of Jane Eyre, ou encore Emma Approved, vous allez aimer A Tell Tale Vlog, s'inspirant de la vie et de l'oeuvre d'Edgar Allan Poe, sur fond de fausse moustache !
Alors bon, dit de cette façon, cela peut paraître étrange, et franchement pas drôle... Mais ne vous y trompez pas, car c'est à tout point de vue irrésistible.

Edgar Poe, le prince des poètes dépressifs, un de ceux qui se gargarise au malheur tous les matins, vous présente sa vie, son oeuvre, avec un second degré délicieusement jubilatoire ! Ajoutons à cela que la série est magnifiquement mise en scène et jouée, et qu'on ne peut vraiment pas résister à son humour noir, et à ses anachronismes désopilants ...

Premier épisode :



Et enfin, mon préféré, l'épisode 8 :

Sherlock - saison 3 - ENFIN !


On n'y croyait vraiment plus... Mais enfin, ça y est ! La BBC a dévoilé la première photo de promo de la saison 3 de Sherlock, annoncée pour janvier 2014

Très belle photo, qui n'est pas sans rappeler, manifestement l'un des tableaux les plus connus du peintre américain Edward Hopper, "Nighthawks" (1942). Hopper, c'est le peintre de la solitude et du vide presque artificiel. Magnifique inspiration pour annoncer cette saison 3, et le retour de Sherlock Holmes... !



03 novembre 2013

Le Mystère Sherlock, de J.M. Erre

Résumé de l'éditeur :

"L'éminent professeur Bobo est en quête d'un détective. Parmi les dix étudiants réunis à l'hôtel Baker Street, un seul aura l'immense honneur d'être nommé titulaire à la première chaire de Sherlock Holmes-éologie de la Sorbonne. Et quoi de mieux, pour passer ces profils à la loupe, qu'un bon crime à résoudre ? Qu'importe le cadavre, pourvu qu'on ait l'indice ! Meurtre, motif, trahison, rebondissement, suspense et humour (anglais) : "Elémentaire, mon cher Watson !"

***
Ah ! Il n'y a pas à dire, "Le Mystère Sherlock" est une sacrée expérience littéraire... ! C'est un roman fou, déjanté, iconoclaste, regorgeant d'humour noir. Il est particulièrement difficile de résumer ce roman qu'on lit, en ricanant nerveusement 99 % du temps, voire en éclatant franchement de rire toutes les cinq minutes ! Mais une chose est sûre, l'auteur connaît magnifiquement son sujet, et est probablement un holmesien plus qu'averti, ce qui n'en rend la lecture que plus jubilatoire ! Bref, que l'on soit néophyte ou non, ce roman est délicieusement disjoncté !

Un petit extrait, afin de vous donner quelques aperçus de l'humour ambiant ...

"Une tempête de neige avait commencé pile au moment du démarrage de la Volkswagen grabataire de Herr Fribourgstein, le doyen des taxis de Meiringen, prodige célébré par le rejet dans l'atmosphère de l'équivalent de la production annuelle de CO2 du Mozambique. Ensuite, le déchaînement neigeux s'était intensifié au gré des accélérations de l'épave qui devait avoir un compte à régler avec la couche d'ozone. C'était comme si mère Nature, à coups de flocons-mammouths, voulait éliminer de la surface de la Terre cette antiquité polluante, véritable crachat à la figure du développement durable. Mais les essuie-glaces mérovingiens tenaient le choc, les pneus cloutés artisanalement se gaussaient du verglas, et le taxi montait sans faillir la route menant à l'hôtel Baker Street, sous les applaudissements enthousiastes de quelques autochtones hydratés au schnaps. A l'instar de ses supporters, Herr Fribourgstein carburait à l'antigel goût prune à 46° (fait maison), seul moyen de pratiquer sans stress le patinage artistique au bord des précipices suisses dans un tacot en fin de vie."

A lire absolument !

"La nature d'une femme est comme une grande maison pleine de pièces"

" [...] Mais j'ai parfois pensé que la nature d'une femme est comme une grande maison pleine de pièces : il y a le hall, dans lequel tout le monde passe en tout sens ; le salon, où l'on reçoit les visites officielles ; la salle à manger, où les membres de la famille vont et viennent à leur guise ; mais au-delà, bien au-delà, il y a d'autres pièces, dont on ne pousse peut-être jamais les portes, dont personne ne connaît le chemin, dont on ne sait où elles mènent, et dans la pièce la plus retirée, dans le saint des saints, l'âme se tient assise, seule, guettant le pas de quelqu'un qui ne vient jamais."

Edith Warthon, "La plénitude de la vie"