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01 mai 2013

"He terrifies me."



"He terrifies me. He haunts my thoughts, like a dreadful ghost. I feel that I am never safe from him. I feel as if he could pass in through the wall when he is spoken of." 










Source : http://fyeahthemysteryofedwindrood.tumblr.com/

13 janvier 2013

"There is my peace ; there is my despair."


"There is my past and my present wasted life. There is the desolation of my heart and my soul. There is my peace ; there is my despair. Stamp them into the dust, so that you take me, were it even mortally hating me !"

" Voici ma vie gâchée, passée et présente. Voici la désolation de mon coeur et de mon âme. Voici ma tranquillité d'esprit et voici mon désespoir. Piétinez-les dans la poussière. Pourvu que vous soyez à moi, fût-ce en me vouant une haine mortelle !"

The Mystery of Edwin Drood, Chapter  XIX  "Shadow on the sun-dial"
"Une ombre au cadran solaire",  traduction de Renée Villoteau

09 septembre 2012

"I loved you madly" - The Mystery of Edwin Drood - scène du jardin

Uniquement pour le plaisir des yeux, une fois n'est pas coutume, j'ai trouvé sympathique de placer quelques photos des 4 adaptations connues, du roman inachevé de Dickens, de cette unique et splendide scène que j'intitulerai simplement "scène du jardin", où John Jasper s'ose à une demande en mariage assez désastreuse... Et désolée d'avance pour la qualité de certaines images, qui sont pour la plupart des captures de vidéos de piètre qualité, puisque ces versions n'ont pas été remasterisées, et ne le seront sans doute jamais...


Adaptation américaine de 1935, édulcorée et très comme il faut - avec l'incontournable Claude Rains et Heather Angel, dans une scène malheureusement expédiée...



Adaptation fleuve russe de 1980 (6 heures en tout !) avec Valentin Graft et Yelena Koreneva, dans cette scène de demande en mariage, qui dure près de 11 minutes !
Malgré que je n'aie pas encore trouvé le temps et le courage de la visionner en intégralité (et en version originale non sous-titrée s'il vous plaît !), elle est probablement très fidèle au livre, mais la surdramatisation des acteurs  est tellement visible que c'en est presque risible, sans parler des effets de caméra très hasardeux, qui sont tout à fait passés de mode. (On notera sur la photo de droite, le splendide palais russe tout droit sorti du temps des tsars, qui fait office de demeure victorienne... ^_^)


Adaptation de 1993 avec Robert Powell et Finty Williams (qui est à la ville la fille de Dame Judi Dench, ça c'était pour le rayon potins...) 
De cette adaptation anglaise, il ne subsiste que quelques extraits sur youtube. L'ambiance plutôt lugubre, et l'excellence du jeu de Robert Powell augurent une adaptation qui paraît jouer davantage sur l'atmosphère que sur la fidélité à l'oeuvre. Il est hélas très difficile d'en dire davantage, le téléfilm étant introuvable pour l'instant... 


Adaptation de 2012 - Matthew Rhys et Tamzin Merchant
Ah ! Comment ne pas en parler ? N'est-elle pas en tout point, et cette scène justement, parfaite ? Elle n'est certes pas longue, mais elle est si juste, si bien mise en place, si magnifiquement filmée, et servie par un jeu d'acteur excellent, que l'on ne peut que saluer, admirer... (Et comment égaler le sourire carnassier de Matthew Rhys qui clôture cette scène : I will pursue you to the death !) 


"I loved you madly; in the distasteful work of the day, in the wakeful misery of the night, girded by sordid realities, or wandering through Paradises and Hells of visions into which I rushed, carrying your image in my arms, I loved you madly."