The Hound of the Baskervilles
De Sir Arthur Conan Doyle
Résumé
Sir Charles Baskerville vient de trouver la mort dans d’obscures circonstances. Celui-ci a été retrouvé à plusieurs centaines de mètres de son manoir, apparemment terrassé par la peur, son cadavre entouré par les traces d’un gigantesque chien… Le Dr Mortimer, exécuteur testamentaire de Sir Charles, requiert les services de Sherlock Holmes et du Dr Watson pour éclaircir ce mystère et protéger l’unique héritier des Baskerville , Sir Henry, le neveu, fraîchement arrivé du Canada.
Le Dr Mortimer fait part au détective de la terrible malédiction qui frappe la famille. Depuis des centaines d’années, une sombre légende évoque l’existence d’un chien fantastique, errant dans la lande, qui tuerait sans pitié les maîtres de Baskerville imprudents.
L’affaire intrigue Holmes et l’inquiète au plus haut point. Retenu à Londres par d’autres affaires, il envoie son ami le Dr Watson à Baskerville afin d’assurer la protection de Sir Henry.
Mon avis
C’est suite au visionnage de l’adaptation de 2002 du Chien des Baskerville avec Richard Roxburgh, qu’il m’est venu à l’esprit de lire une nouvelle fois ce merveilleux livre de Conan Doyle. Et cela surtout en raison des visibles aberrations scénaristiques de la récente adaptation de la BBC. L’histoire m’avait parue très remaniée, voire trop modernisée dans le but de la rendre plus spectaculaire. Certes, les acteurs étaient exceptionnellement bons (Roxburgh en tête, qui campe un Holmes distingué, glacial, cassant, sublimement égoïste et mysogyne), mais l’adaptation souffre d’un excès de modifications de l’intrigue de base. Du moins, c’était mon souvenir, notamment dû au visionnage de l’adaptation longue avec Jeremy Brett tournée dans les années 90, qui est, comme tout le reste des séries, d’une excellente facture et que je considérais éminemment fidèle à l’histoire inventée par Doyle. Ayant terminé la lecture du roman il y a quelques jours, je peux certifier que l’adaptation avec Brett est de loin la meilleure !
Le Chien des Baskerville est sans doute l’un des plus beaux romans écrits par Doyle. Les personnages y sont décrits avec précision et réalisme, la lande y est sublimement décrite. En quelques phrases à peine, personnages et paysages sont fixés dans l’esprit. Décors et caractères prennent forme en un instant. Le personnage de Holmes, finalement peu présent dans le récit, n’en demeure pas moins passionnant, et on le trouve inquiet, presque paralysé par la peur, lui qui est d’ordinaire d’un stoïcisme implacable . Watson est toujours le personnage attachant que l’on connaît, profondément honnête, juste, et loyal.
Un livre subtil mêlant intrigue policière et fantastique dont on ne se lassera jamais !
Quelques caps et gallerie photos de l'adaptation avec Jeremy Brett et Richard Roxburgh dans les jours qui viennent !
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