Cela fait plusieurs semaines que je projette de poster un article sur les fabuleuses séries « Sherlock Holmes » produites par Granada entre les années 1984 et 1995.
C’est à présent chose faite. J’ai découvert ces séries par le biais de Mara, l’auteur de Clues, la BD victorienne présentée il y a quelques semaines de cela sur ce blog.
J’ai dévoré quelques Sherlock Holmes au cours de mon adolescence et avait vu quelques adaptations plus ou moins fidèles (comme celle du Chien des Baskerville avec Peter Cushing). Les 4 saisons des séries produites par Granada ont été entièrement rééditées, de même que les 5 films de 2h présentés en coffret séparé.
Je me suis procurée il y a quelques semaines la saison 1 des Aventures de Sherlock Holmes. Jeremy Brett, acteur bien connu au théâtre en Angleterre, y campe un Holmes incroyablement crédible. Le personnage de Conan Doyle a pris vie, enfin, d’une façon sublime et passionnée. Le héros est en effet le détective froid, misogyne, cynique, piquant, égocentrique et cocaïnomane que l’on connaît, mais c’est sans compter la fougue de l’excellent Jeremy Brett, la passion incroyable de son jeu, l’énergie débordante de sa nature, qu’il transmet à son alter-ego Holmes, pour le plus grand plaisir des spectateurs et des adorateurs de Conan Doyle. Holmes est sans doute le personnage à la fois le plus antipathique et le plus intelligent de la littérature anglaise. Cependant, dans ses séries, il devient malgré tout profondément attachant. Il est certes peu aimable, glacial, mais il a ses instants de folie tonitruantes, son dynamisme permanent, qui nous lui font pardonner si vite ses défauts ou ses écarts. Et puis, il y a également Watson, son ami fidèle (interprété par David Burke dans la 1ere saison et par Edward Hardwicke de la 2e à la 4e saison), qui est le double opposé de Holmes, un homme aimable et avenant. David Burke avait donné un aspect légèrement comique à la relation de son personnage avec Holmes. Les remarques acerbes de Holmes ne le touchent pas, et il se contente de les prendre comme une plaisanterie, ce qui laisse supposer qu’il s’agissait en effet de leur but premier. Ce dernier a un effet un jeu beaucoup plus léger que celui d’Hardwicke, qui a redonné un ton beaucoup plus sérieux à Watson dans les saisons suivantes, et donc un aspect plus sombre aux épisodes. Toute l’ironie et l’humour des récits réside sur les seules épaules de Sherlock Holmes, qui bondit sur les divans, escalade comme un chat les toits de vieilles bâtisses anglaises, pratique la boxe dans les tavernes, et ponctue ses phrases de réflexions peu aimables pour les femmes, les jugeant toutes intéressées, vénales et en général fort peu dignes d’intérêt…^^
C’est à présent chose faite. J’ai découvert ces séries par le biais de Mara, l’auteur de Clues, la BD victorienne présentée il y a quelques semaines de cela sur ce blog.
J’ai dévoré quelques Sherlock Holmes au cours de mon adolescence et avait vu quelques adaptations plus ou moins fidèles (comme celle du Chien des Baskerville avec Peter Cushing). Les 4 saisons des séries produites par Granada ont été entièrement rééditées, de même que les 5 films de 2h présentés en coffret séparé.
Je me suis procurée il y a quelques semaines la saison 1 des Aventures de Sherlock Holmes. Jeremy Brett, acteur bien connu au théâtre en Angleterre, y campe un Holmes incroyablement crédible. Le personnage de Conan Doyle a pris vie, enfin, d’une façon sublime et passionnée. Le héros est en effet le détective froid, misogyne, cynique, piquant, égocentrique et cocaïnomane que l’on connaît, mais c’est sans compter la fougue de l’excellent Jeremy Brett, la passion incroyable de son jeu, l’énergie débordante de sa nature, qu’il transmet à son alter-ego Holmes, pour le plus grand plaisir des spectateurs et des adorateurs de Conan Doyle. Holmes est sans doute le personnage à la fois le plus antipathique et le plus intelligent de la littérature anglaise. Cependant, dans ses séries, il devient malgré tout profondément attachant. Il est certes peu aimable, glacial, mais il a ses instants de folie tonitruantes, son dynamisme permanent, qui nous lui font pardonner si vite ses défauts ou ses écarts. Et puis, il y a également Watson, son ami fidèle (interprété par David Burke dans la 1ere saison et par Edward Hardwicke de la 2e à la 4e saison), qui est le double opposé de Holmes, un homme aimable et avenant. David Burke avait donné un aspect légèrement comique à la relation de son personnage avec Holmes. Les remarques acerbes de Holmes ne le touchent pas, et il se contente de les prendre comme une plaisanterie, ce qui laisse supposer qu’il s’agissait en effet de leur but premier. Ce dernier a un effet un jeu beaucoup plus léger que celui d’Hardwicke, qui a redonné un ton beaucoup plus sérieux à Watson dans les saisons suivantes, et donc un aspect plus sombre aux épisodes. Toute l’ironie et l’humour des récits réside sur les seules épaules de Sherlock Holmes, qui bondit sur les divans, escalade comme un chat les toits de vieilles bâtisses anglaises, pratique la boxe dans les tavernes, et ponctue ses phrases de réflexions peu aimables pour les femmes, les jugeant toutes intéressées, vénales et en général fort peu dignes d’intérêt…^^
Je conseille absolument ces séries qui sont d'une excellente facture, avec des bonus très intéressants (interview radio de Brett, recherches des accessoires, des costumes, et des galleries photos superbes). De plus, les interfaces et menus des dvds sont très soignées et sobres.
Voici un site splendide avec photos, videos des épisodes des aventures de SH, ainsi que des infos très précieuses sur la carrière (bien trop courte) de Jeremy Brett :
Pour en savoir plus sur Sherlock, voici le site de la société Sherlock Holmes de France : http://www.sshf.com/
Maintenant, je me replonge avec délectation des les romans de Conan Doyle...
rah je suis justement en train de me les farcir à la suite! Cette série est une mine d'info pour moi, les costumes et décors sont très inspirants!
RépondreSupprimerTrès bonne présentation sinon, j'espère que tu en convertiras plus d'un à la holmesmania!
Sinon, as-tu déjà jeté un oeil à la série House? C'est un peu le pendant médical et moderner de House! A mon avis, ça pourrait te plaire!
Hello Mara !
RépondreSupprimerEncore merci car c'est parce que tu en parlais sur ton blog que j'ai finalement acheté ces séries !
Bien sûr que je connais Dr House, mais j'avoue avoir un peu de mal avec les séries se déroulant dans un milieu médical. Pourtant, j'ai beaucoup aimé le personnage cynique et déjanté campé par le talentueux Hugh Laurie. Tant que j'y pense, j'ai entendu une émission à la radio l'autre jour où ils comparaient House et Holmes... ^^ Tous deux habitent au 221b (pas de Baker Street, mais tout de même), tous deux sont accros aux dérivés morphiniques, et enfin, ils ont un caractère tout à fait semblables (misogynie, égocentrisme, etc.)
Là, vu que je viens d'achever la saison 2 de Prison Break, je me mets à trouver de nombreuses ressemblances entre Mahone et Holmes... ^^ Je suis atteinte de Mahonemania en plus !
A bientôt et merci encore pour ton message !
La couv de Clues que tu as posté sur ton blog est superbe, je suis définitivement fan !
Vivement la sortie chez Akiléos !
hehe, pour prison break, moi aussi j'avais fait le rapprochement avec Holmes! D'ailleurs, Mahone m'a un peu influencée pour le design de Hawkins... ;)
RépondreSupprimerSinon, je ne sais pas ou tu en es, mais tu risques de trouver un autre perso dans la série assez intéressant... Je ne veux pas révéler qui, mais je pense qu'il y en a un qui risque de bien te plaire niveau "côté sombre mais ambigü!"
Aura-t'on droit à une note de blog sur Prison Break?
J'avoue que je ne regarde pas la saison 3 parce que je trouve qu'ils tirent un peu sur la corde. La saison 2 est très bien jusqu'au 3-4 derniers épisodes qui donnent un aperçu de la 3, et ca va dans un sens qui ne me plaît guère... Bien que je consulte régulièrement les forums pour me tenir au courant de la santé de ce cher Mahone!
Sinon, pour House et Holmes, c'était totalement voulu par les réalisateurs (c'est pour ça que j'en ai parlé justement). D'ailleurs le nom "House" est lié à "holmes". "Holmes"="homes"="House"!
Moi aussi je ne suis pas fana du milieu médical (comme je ne suis pas fana des séries policières à la "Experts", qui pour moi sont toutes pareilles, sauf pour "Ncis", à cause des persos et de l'humour vraiment bien travaillé, ou "Monk", qui est une sorte de "Holmes" version "poule mouillée touchante") et j'avoue ne regardez House que pour son perso et les relations qu'il entretient avec son équipe. Sans oublier ses répliques totalement mythiques!
Ah ça va, je me sens moins seule... Je croyais que j'avais tendance à voire des rapports avec SH partout... Surtout quand je vois Alex Mahone de PB et ses petites pilules...^_^
RépondreSupprimerJ'ai vu les épisodes 3 et 4 de la saison 3 de PB cette semaine, et l'ambiance commence à devenir franchement malsaine... Je me demande si je vais vraiment accrocher sur cette saison.
Concernant l'autre personnage un peu ambigu dont tu parles, s'agirait-il de Kellerman... ? S'il s'agit bien de lui, je l'apprécie beaucoup moins que Mahone (qui a un physique quand même très particulier, avec des yeux perçants, des traits sévères...).
Ton Hawkins, c'est vrai, a des traits de Mahone, et ça m'a vraiment beaucoup plus que tu lui aies donné cette nouvelle apparence, j'adore !
A très bientôt,
C.
oui oui je parlais de Kellerman! C'est clair que physiquement, ce n'est pas la classe de Mahone, mais j'ai beaucoup aimé son changement de camp et sa relation avec Sara (on va dire que si Kellerman avait été joué par Fichtner, et Paul Adelstein avait endossé le costume de Mahone, je crois que j'aurais été face à un perso proche de la perfection! XD )
RépondreSupprimeroufffff je suis soulagée de voir que je ne suis pas seule!!!! je suis une grande fan d'holmes et bien sur de house (seul serie medical que je tolère justement à cause de l'acteur Et de la ressemblance avec holmes!!!) et moi aussi j'avais fais un rapprochement avec mahone!!! ^^^comme quoi il doit y avoir quelque chose!!! :o)))
RépondreSupprimer@Mara : ah oui, je me disais bien que tu parlais de Kellerman. La relation avec Sarah était vraiment très intéressante, c'est vrai.
RépondreSupprimerJe regrette un peu la saison 2 et tous ces persos très intéressants qui ont malheureusement disparu dans la saison 3, qui est franchement glauque. [attention spoiler]Et puis, Mahone a un peu perdu de sa superbe, maintenant qu'il est enfermé à Sona, et qu'il n'est plus tout à fait dans son état normal... J'ai un peu l'impression que les personnages n'ont plus aucun but...[fin du spoiler]
Je pense que je vais faire un petit post sur Prison Break, ce serait une excellente idée.
@lamousmé : eh non, tu n'es pas seule, lamousmé ! tous les fans de Holmes ont retrouvé un peu de ses petites manies dans House et Mahone. Remarquez encore le rapprochement : Holmes - House - Mahone.
^_^
oh oui un post sur prison break!!!!! ;o)
RépondreSupprimerBonjour Lamousmé !
RépondreSupprimerPrison Break est en effet l'article que j'ai en projet ! J'attends d'avoir un peu de temps pour faire qqs caps de la saison 2 pour illustrer.
A bientôt,
Clelie
Encore une fois clelie merveilleuse présentation de ce cher Holmes/Brett, parfaitement détaillé et complet.
RépondreSupprimerMerci de nous donner envie de partager tes goûts et continue de nous "convertir " à tes idées !
Paeonia
Hello Paeonia !
RépondreSupprimerHeureuse de te voir sur ces pages ! Et également de constater que j'ai pu faire quelques recrues holmesiennes...
Et merci pour ton gentil commentaire !
Clelie
Superbe blog, Clelie !
RépondreSupprimerJe me suis offert la saison 1 de Sherlock Holmes avec Jeremy Brett. Tu m'as complètement convertie !!!
Coucou Artemis !
RépondreSupprimerMerci pour ton commentaire et ravie de t'avoir convertie !!! J'ai hâte d'avoir ton avis sur cette première saison !
A bientôt,
Clelie
Pour info, Dr House est intentionnellement très proche de Holmes. Hugh Laurie le fait très bien ressentir, musicien, énigmes et drogues, mais tu te trompes, la cocaïne n'est pas un dérivé morphinique, il ne vient pas de l'opium du pavot, mais de l'arbre, le cocaïer. Rien à voir.....
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerJe crois que personne n'a voulu dire que la cocaïne était un dérivé morphinique... je crois simplement que Watson mentionne que Holmes a, dans le canon, pris à l'occasion des injections de morphine, outre la cocaïne. C'était simplement le but de la remarque, rien de plus. House et Holmes sont sans doute infiniment proche, mais en même temps, et avec plus de recul, beaucoup de dissensions. Mon avis est que House est probablement infiniment plus "sale type" que Holmes. ;-)