11 janvier 2008

Edward Fairfax Rochester : le classement ultime !


Après avoir mûrement réfléchi à la question, j’ai fini par déterminer un classement donnant, par ordre de préférence, les meilleurs interprètes de Rochester dans les différentes versions de Jane Eyre existantes.

Après m’être entêtée à réaliser un classement objectif, je me suis rendue compte finalement que seul le ressenti personnel face au personnage interprété importait. Un choix qui est donc totalement subjectif.

1e marche du podium : TIMOTHY DALTON (Jane Eyre 1983 BBC)

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Tour à tour tyrannique, attentif, ombrageux, fantasque, Timothy Dalton a, à mon sens, exploité toutes les facettes du personnage complexe créé par Charlotte Brontë.
On peut certes lui reprocher d’être physiquement assez éloigné du personnage original, décrit comme massif, de taille moyenne, aux yeux et aux cheveux noirs. Timothy Dalton possède une distinction toute britannique, tout en donnant à son personnage une certaine animalité devant laquelle on ne peut être que subjugué.
Il est certainement le Rochester le plus émouvant, le plus bouleversant qu’il m’ait été donné de voir. Ses larmes, ses cris, sa colère, sont tellement touchantes, et tellement proches du roman que l’on ne se trouve pas très loin de la perfection absolue.
De plus, le duo formé avec Zelha Clarke est absolument fascinant, car totalement fusionnel. L’acteur est parfait, mais le couple l’est tout autant.

2e marche du podium : TOBY STEPHENS (Jane Eyre 2006 BBC)

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Toby Stephens est l’interprète sans doute le plus charmant et le moins fantasque des Rochester, mais aussi le moins brutal. Il n’est pas pour autant facile à cerner (et c’est justement cet aspect qui rende la prestation intéressante). Il apporte une touche moderne, fraîche à cette toute récente adaptation. Il s’éloigne du roman par certains aspects, tout en respectant ses fondements.
Attention, ici je ne parle pas de l’adaptation, car je persiste à dire que le scénario est parfois maladroit, inutilement cru. Toby Stephens est un Rochester splendide, attachant, touchant. Les dernières scènes où celui-ci a perdu la vue m’ont littéralement fendu le cœur…

3e place du podium : MICHAEL JAYSTON (Jane Eyre 1973 BBC)

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Pour certains, il est le meilleur Rochester de tous les temps… Il est certain qu’il est l’un des meilleurs. Je m’explique. Je n’ai pas aimé son interprétation immédiatement, il m’a fallu quelques scènes, dont la première réelle conversation avec Jane, pour m’habituer à ce nouvel aspect du personnage. Il est un Rochester bien plus froid, sévère que les autres. Cependant, énormément de sentiments passent par ses regards, ce qui est une formidable performance. J’ai été bien sûr émue par ses aveux à Jane, mais c’est à peu près le seul moment du téléfilm où il semble s’enflammer (contrairement à Timothy Dalton qui semble être un perpétuel brasier), se révolter contre son destin. C’est une scène admirable et certainement la plus marquante de l’adaptation.

4e marche du podium : WILLIAM HURT (Jane Eyre 1996 – Franco Zeffirelli)

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Il était clair qu’il ne pourrait être un des Rochester du top 3… Il obtient donc la 4e place, car c’est la première adaptation récente que j’ai vue et qui m’a énormément emballée. Je trouvais à l’époque (il y a 10 ans), que le couple et l’histoire fonctionnait extrêmement bien, et puis les images et la musique étaient splendides. En le revoyant aujourd’hui, je finis par tomber d’accord avec les critiques qu’avait reçu William Hurt à la sortie du film. Le film souffre d’une interprétation relativement monolithique, unidimensionnelle. Tout l’aspect fantasque, charismatique de Rochester est passé à la trappe. Le personnage est perpétuellement triste, taciturne, mystérieux. C’est très dommage, mais je pense qu’il faut attribuer ceci plutôt au scénario. Hurt mérite tout de même la 4e place, mais j’avoue que c’est purement sentimental.

5e marche du podium : ORSON WELLES (Jane Eyre 1944 – Robert Stevenson)

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Orson Welles est le premier Rochester que j’ai vu. Welles est un Rochester bourru, excentrique. Il a donc une place à part dans mon cœur, mais je dois dire que son interprétation a tendance à m’exaspérer aujourd’hui. L’interprétation est très théâtrale, presque sur-dramatisée. Elle mérite à mon sens la 5e place tout de même pour des raisons assez subjectives, car l’histoire est un peu écorchée (1h20 de film contre 4h quand la bbc s’en mêle, c’est certain qu’il y a des raccourcis). Disons qu’il s’en sort d’une façon honorable, mais que l’interprétation a pris un méchant coup de vieux…

HORS CLASSEMENT : CIARAN HINDS (Jane Eyre 1997 A&E)

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Ciàran Hinds, qui est au demeurant un excellent acteur, est incompréhensiblement le Rochester le plus mauvais du cinéma et de la télévision. Perpétuellement agité, furieux, criant et hurlant sur tout et tout le monde, on se demande par moment si le personnage ne se serait pas échappée d’un asile d’aliénés, ou si l’on aurait pas tout intérêt à sortir Bertha de son grenier pour l’y mettre à sa place… Le film y aurait peut-être gagné. On se prend à plaindre la pauvre Jane, constamment malmenée par cet horrible moustachu !
Cette adaptation, tout comme l’acteur, ne mérite vraiment aucun classement…

19 commentaires:

  1. Me revoilà ! Cela ressemble à du harcèlement, mais il faut avouer que tu te dechaînes ces jours-ci, tu rattrapes le temps perdu ! Je constate avec déception que tu persistes à vouloir ignorer la version de 1970 avec George c. Scott et Susanna York. Je sais, ils sont vieux, mais pas tant que ça si tu veux en juger par le petit tableau ci-dessous:


    44: OW (29 ans) + JF (27 ans)
    70: GCS (43 ans) + SY (28 ans)
    83: TS (37 ans) + ZC (29 ans)
    96: WH (46 ans) + CG (25 ans)
    97: CH (44 ans) + SM (20 ans)
    2006: TS (37 ans) + RW (24 ans)

    C' est vrai que je n'ai vu ce film qu'une seule fois à sa sortie, donc je ne sais pas s'il a bien vieilli, mais il m'avait fait forte impression et pas qu'à moi, mais aussi à ma soeur cadette qui a aujourd'hui 44 ans (j'en ai 56 !)

    Re bon week-end!

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  2. De ces Rochester, je n'en connais que deux. Hurt étant le premier Rochester que j'ai pu voir à l'écran, Stephens étant le second.
    N'ayant pu apprécier Dalton que dans un James Bond où son interprétationétait assez moyenne, j'avoue être intriguée par ce Rochester-là ... A ajouter sur ma DVD-list donc ...

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  3. Mais non, je ne persiste pas à ignorer la version avec George C Scott ! (qu'est-ce que c'est que ces insinuations ??? ^_^) J'ai fait un classement des Rochester dans les adptations que j'ai vues, c'est tout. Je n'ai pas classé GC Scott, tout simplement parce que je ne l'ai jamais vu. Je n'ai vu qu'un simple extrait sur youtube, et je n'ai franchement pas été convaincue, et ça ne m'a pas du tout donner envie de voir l'adaptation en entier. Rochester n'est en effet pas si vieux, mais je l'ai trouvé assez blessant dans sa relation avec Jane, et cet aspect ne me plaît pas vraiment.
    En tout cas, merci pour ces infos sur les âges des comédiens... je ne savais pas que Orson Welles et joan Fontaine avaient si peu de différence d'âge.

    @Catherine : je te conseille vraiment la version avec Dalton ! N'hésite pas à venir en parler ici dès que tu l'auras vue !

    A bientôt et merci pour vos commentaires très riches et instructifs !

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  4. Moi je n'ai vu que la version de 2006 (j'avais lu le livre avant) et le couple m'a énormément plue. J'ai vraiment retrouvé l'atmosphère du livre dans la manière de les filmer, d'exploiter les regards et les silences.
    J'ai vu des extraits avec Thimothy version 1983 et j'ai beaucoup aimé l'acteur (mais bon, je suis fan depuis la putain du roi, film trop méconnu) qui a su mettre en avant le côté théatral de Rochester. Je n'ai pas trop aimé l'actrice, qui a un petit air apeuré qui m'agace.
    J'ai vu des extraits avec Ciaran Hinds que j'ai trouvé minable.En revanche, je l'ai adoré dans Persuasion ou il est splendide.

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  5. Bonjour Antinea !

    Merci pour ton commentaire sur Rochester.
    Tu parles de "The King's whore". C'est en effet un film assez peu connu, mais qui mérite d'être vu.
    Concernant Zelah Clarke et ses airs apeurés, c'est en effet ce que les fans de l'adaptation de 73 lui reprochent. Cependant, ça ne m'a pas vraiment gênée. Je l'ai interprété comme de la réserve, et je comprends très bien que Jane soit sur ses gardes ou soit simplement intimidé par le Rochester de Timothy Dalton qui est assez tyrannique et fantasque. Elle qui n'a connu que les 4 murs d'une école de jeunes filles plutôt austère, cela doit la perturber un peu d'être confrontée à un tel personnage.

    Tu as raison de souligner que Ciaran Hinds est un très bon acteur. Bien que je l'ai moyennement aimé dans Persuasion, où je l'ai trouvé un peu trop théâtral. Enfin, c'est une question de goût...^_^

    A bientôt,

    Clelie

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  6. Bonjour à toutes et en particulier à notre hôtesse,

    J'ai adoré Jane Eyre avec Timothy Dalton et Zelah Clarke dans la version française écourtée au point que, à force de rebobiner(eh oui, j'en suis toujours là !), la bande s'est détachée de la cassette et je n'aime pas trop les voix originales des 2 héros qui sont trop faible pour l'une et trop "gutturale" pour l'autre. Mais Toby et Ruth par la sensualité qu'ils ont apportée à leur rôle ont détrôné les premiers. J'ai aussi adoré Ciaran Hinds et sa partenaire dans "Persuasion" au point que j'ai peur d'être déçue par la dernière version que je n'ai pas encore vue. Ciaran est magnifique de réserve et de classe. Je sais, je suis assez contradictoire par rapport à mon goût de la passion du dernier "Jane Eyre". Heureusement pour moi, je ne l'ai pas vu non plus dans le rôle de Rochester.

    Bon après-midi !

    Annick

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  7. Alors là Annick, je suis entièrement d'accord avec toi. J'ai moi aussi mieux aimé la dernière version de J Eyre, plus en nuance et en retenue, notamment grace a Toby Stephens le plus ambivalent et le plus proche finalement de Rochester a mon goût.Et puis enfin une actrice qui n'est pas monocorde car pour moi Jane n'est pas timorée, elle est réservée après une enfance malheureuse, mais elle n'a pas peur de Rochester, au contraire, cette rudesse lui plait bien en fait.Il lui permet enfin d'être elle-même. Mais bon, j'aime beaucoup Tim aussi qui colle bien au personnage du roman.
    Concernant "persuasion", je n'ai pas trouvé l'acteur théatral, contrairement à sa prestation dans J. Eyre. Je l'ai trouvé très digne en amoureux blessé.
    J'ai les mêmes craintes pour la dernière version, j'ai vu la photo des acteurs...bof...

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  8. Bonjour à vous, Annick et Antinea !

    Merci beaucoup pour vos deux avis ! Il est très intéressant de voir comme l'on peut être sensible d'une interprétation à une autre. Toby m'a énormément plu également (je l'ai quand même mis à la 2e place du classement ^_^). Il a apporté des choses toutes nouvelles à Rochester, et malgré quelques maladresses (c'est un sentiment personnel évidemment), cette adaptation est splendide.
    Pour en revenir à la Jane craintive, j'ai l'impression que Zelah Clarke s'est calquée sur l'interprétation de Timothy Dalton. Celui-ci est tellement brutal (propos, manières, etc.), que sa réserve m'a parue compréhensible. Par contre, Toby est certes un peu fantasque, peut-être pas très poli au premier abord, mais il est indéniablement charmeur, et beaucoup moins rude que le Rochester de Dalton. Jane est donc moins intimidée, plus naturelle. Je crois que dans tous les cas, les couples formés dans les adaptations sont très réussis. L'un et l'autre sont complémentaires dans les différents degrés d'interprétation.

    Concernant Ciaran Hinds, je dois avouer que je suis un peu fâchée avec Persuasion en général. Le livre m'a déçue, et le film également. Je me suis jurée de relire l'un et de regarder l'autre une nouvelle fois. Peut-être serais-je un peu plus objective.

    Merci pour ces débats!

    A très bientôt et passez un excellent weekend !

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  9. Bonjour à Clélie et Antinea,

    A propos du prénom Antinea, avez-vous lu l'une et l'autre les romans "She" de Rider Haggard et "L'Atlantide" de Pierre Benoît qui racontent la même histoire genre: disons "aventure fantastique" et dont l'un a été accusé d'avoir plagié l'autre et dont l'héroine est pour le premier: Aiescha et pour le deuxième: Antinea. J'ai lu les deux il y a très longtemps et j'avais beaucoup apprécié, en particuler "She" de Rider Haggard qui est aussi l'auteur de "Les Mines du Roi Salomon" et d'"Alan Quatterman". Tous deux adaptés au cinéma. Evidemment, j'adore la version avec Deborrah Kerr et Stewart Granger quoique Richard Chamberlain ("Les Oiseaux se cachent pour mourir") ne soit pas mal non plus, mais sûrement encore trop vieux pour vous.

    Bonne journée !

    Annick

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  10. Bonsoir à toutes!

    Hélas non je n'ai pas lu les 2 livres cités, j'ai choisi le nom par hasard...Désolée!

    J'ai vu la version 2007 de persuasion et grosse déception, j'ai pas du tout accroché, même si la reconstitution est pas mal. Le héro est trop blond les yeux trop bleus trop jeune...Il devrait plutot faire de la pub pour du shammpooing! Bref, pour moi Ciaran et sa partenaire sont loin devant.
    Concernant J Eyre 1983, je trouve que Tim est très proche du Rochester du livre, tout comme le scénario et j'attendais une J.Eyre plus décidée justement. Dans le livre, elle ne se laisse pas vraiment intimider tout en étant très discrète, alors que dans le film il y a des moments ou la pauvre Zelah a l'air complètement dépassée et un peu mal à l'aise face à cet ouragan de Tim. Lui aussi semble attendre qu'elle s'anime un peu. Et moi aussi j'attends parfois! LOL
    J'ai trouvé la version 2006 plus équilibrée ou le jeu de ping pong entre les acteurs fonctionne à merveille. L'ambiance mystérieuse est mieux rendue aussi à mon avis.

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  11. Bonjour à vous deux !

    Comme Annick, j'étais persuadée que ton pseudo était peut-être issu de l'atlantide de Pierre Benoît. en tout cas, c'est un très joli pseudo ^_^.
    Et puis, pour répondre à Annick, et concernant Richard Chamberlain, je voulais dire que lors de la diffusion de la série Les Oiseaux se cachent pour mourir (vers 6-7 ans je pense), je m'extasiais déjà devant la soutane du père de Bricassart, alors... hihi.
    D'aillers, je me la repasse de temps en temps en dvd, quelle charmante série, et quelle belle histoire...

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  12. Bonjour clélie,

    J'aurais un petit commentaire à faire sur ton classement même si je l'avoue je n'ai pas vu la version avec Timothy Dalton.
    Ce qui m'a charmé avec Toby Stephen c'est tout simplement qu'il n'est pas beau dans cette adaptation. En tout cas il n'est pas aussi attirant que Timothy Dalton. Je trouve que Toby Stephen est celui qui correspond le mieux au personnage d'Edward, pas beau mais avec un charme qui fait délicieusement fondre. Maintenant il faut voir le jeu de T.Dalton et je pourrais te dire si mon jugement est changé.

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  13. Tout d'abord merci pour ton classement, il m'a donné envie de découvrir le version de 83 et je suis de ton avis, Dalton EST Rochester... seul bemol pour le physique, il est trop beau pour être totalement crédible. Mais pour le reste, waouh !
    Son interprétation est géniale, il parvient à passer du chaud au froid comme dans le roman. Son jeu d'acteur est incroyable je suis restée ébahie de voir comment il rend toutes les nuances du personnage son côté moqueur (les discussions de salon), passionné (la scène de la déclaration), désespéré (la séparation) et "éteint" (le Rochester aveugle).
    Par contre à voir en V.O.S.T, le doublage français ne rend pas hommage au jeu des acteurs je trouve.
    Depuis j'ai revu l'interprétation de Hurt que j'aimais bien mais que j'ai, du coup, trouvé beaucoup moins convaincante, le côté fantasque de Rochester est mal rendu. Mais bon le film n'a pas la même durée que la mini-série non plus.
    Je me suis fait la même remarque avec "Orgueil et Préjugés" (Colin Firth est Mr Darcy "for ever" et la version cinoche nous offre un Darcy trop pâlichon).

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  14. Je suis en accod total avec ce Classement Timothy Dalton est pour moi le meilleur Rochester, le plus proche de celui du roman de Charlotte Bronte ! Et le couple Timothy Dalton/Zelha Clarke reste mon favoris !!!

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  15. Oh non! Comment peut-on placer William Hurt à la quatrième place? Je trouve qu'il est l'incarnation même de Rochester, avec ce côté rustre et désabusé.

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  16. Bonjour, après avoir lu jane eyre j'ai voulu regarder quelques adaptations au ciné, histoire de prolonger un peu plus la magie du bouquin et...je partage à 200%votre opinion sur timothy dalton ! Son interprétation est, à mon sens, parfaite et j'ai retrouvé exactement l'image du Rochester de ma lecture. La scène de la séparation m'a carrément mise en sanglots...Enfin bref j'ai été scotchée ! Pourtant Timothy Dalton n'était pas vraiment un acteur qui me plaisait avant de voir le film. Ensuite j'ai vu les versions plus récentes et j'ai été affreusement déçue par les interprétations de ce personnage qui étaient fades, manquaient de passion et n'arrivaient pas à faire ressortir l'éclat et la complexité de Rochester...
    Enfin, c'est mon avis !

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  17. Bonjour !

    Ah oui, la scène que tu évoques dans l'adaptation est sans aucun doute la plus vibrante et la plus passionnée de ce merveilleux téléfilm... ! C'est un véritable tire-larmes... Une scène qui a su rendre justice aux merveilleuses descriptions du roman, qui à chaque lecture, parviennent à fendre l'âme !

    Merci pour ce commentaire très pertinent !

    A bientôt.

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  18. Ah, je me permets d'enfin poster quelques mots sur la toute première version que tu cites, après l'avoir trouvée et achetée à Londres il y a quelques semaines...^^Si j'ai eu du mal avec Zelha Clarke (qui ne correspond pas physiquement à l'idée que je me fais de Jane Eyre...les passages où elle disait avoir 18-19 ans m'ont beaucoup fait sourire, et je la trouve sans doute un peu trop jolie, malgré son excellent jeu), j'ai immédiatement adoré Timothy Dalton, dès ses premières apparitions. Tour à tour agressif, moqueur, émouvant, impassible, impénétrable, colérique, touchant...les adjectifs manquent pour décrire son jeu, tantôt romantique, tantôt complètement incompréhensible, mais il a su donner l'âme exacte du Rochester du livre, avec toute sa subtilité et sa complexité...je garde en mémoire la scène où il discute avec Jane dans le jardin, où son expression varie tellement, où ses mots sont si parfaitement dits, avec tout le mystère qui l'entoure. Et puis il a un tel regard moqueur, aussi ! Franchement, je désespérais de trouver vraiment une version de Jane Eyre qui me plairait, mais j'aime beaucoup celle-là (même si la période enfance de Jane m'a paru longue --') Certes, je ne crois pas que ce sera ma Jane favorite, je pense préférer celle de 2006, également pour son rythme global...mais ce Rochester remporte inévitablement la palme. <3 Merci de me l'avoir fait découvrir, vraiment ! Ah, et St-John...s'il est fidèle au livre, difficile de trouver plus glacial, plus froid, presque antipathique....

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  19. Ah ! Je suis ravie que tu aies pu trouvé cette version de Jane Eyre... ! et l'avoir trouvée à Londres doit lui donner encore une certaine valeur ajoutée ^_^
    Il est vrai que cette version a son lot de défauts ; la photo a plutôt mal vielli, et le manque d'extérieurs impose un certain sentiment d'enfermement et de neurasthénie qui n'est pas toujours agréable. Seulement voilà, comme tu le soulignes, il y a le Rochester de Timothy Dalton, terrible, envahissant, et passionné. Un véritable souffle brûlant ! ^_^ Et tu le décris si bien, dans ses aspects tour à tour touchants ou agressifs... Quant à Zelha Clarke, je comprends tout à fait que tu l'aies moins aimé : quand on connaît Ruth Wilson, il est difficile ensuite de considérer Jane avec un autre visage... ! Lorsque j'ai découvert cette version de 83, l'adaptation de 2006 n'était pas encore sortie, et je l'ai donc appréciée sans avoir encore cette influence à l'esprit : la grande complicité des deux acteurs de cette version de 83 me paraît toujours tellement belle, que j'en reste à tous les coups complètement charmée !
    Et indeed, ce St John est un bloc de glace !

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